L’épave du bateau de pêche calciné a enfin été complètement enlevée du port de centuri et ce en 3 étapes
A ) levage et dépose du bateau sur le quai : ( photos AGATHE )
B ) Démantèlement
C ) Mise en container et départ
Ces travaux ont été réalisés par l’entreprise CNC ( chantier Naval de Calvi ) pendant 3 jours ;
Merci encore au bateau aspirateur anti- pollution EKKOPOL qui a ouvert son avant et a aspiré , sur cette photo , tous les hydrocarbures bloqués dans la barrière
et Merci à sa capitaine Lucie , revenus pendant les travaux, qui a fini de nettoyer le quai !
et Merci ENFIN au temps qui a été au beau fixe pendant les 12 jours de cet épisode , ce qui est “exceptionnel” à cette époque !! A Bientôt
Notre Réserve naturelle des iles du Cap Corse nous réserve des surprises …
Voici une petite digression de nos activités marines concernant un animal terrestre de nos côtes .
Il est assez répandu, peut-être mal connu, mais surtout il possède une particularité exceptionnelle avec ses pattes munies de lamelles à base de kératine adhésives grace à une force ELECTRIQUE !!!!!!!! trés faible il est vrai ( cf le coin des curieux ) .
De trés nombreuses RECHERCHES existent sur ce phénomène ” l’adhérence” du gecko ….
Cet animal appartient à la famille des geckos ( Il existe plus de 2000 espèces de geckos dans le monde ) et LE NOTRE SE NOMME LA TARENTE DE MAURITANIE . Nous la voyons tous courir ou s’arrêter sur nos murs la tête à l’envers ….
C’est un gecko commun dans le Cap Corse. Il est présent dans l’île depuis l’Antiquité (ou le Néolithique); 8 000 ans tout au plus, c’est donc un “nouveau venu” par rapport à bien d’autres reptiles ou amphibiens présents sur le bloc corso sarde depuis des millions d’années.
Mr Michel Delaugerre ( récent “ex” du conservatoire du littoral du cap corse , pour ceux qui le connaissent , a réalisé 2 études tres poussées sur cet animal dont celle de 2015 sur la présence de 2 espéces voisines de TARENTE sur la GIRAGLIA ( études ci-jointes , malheureusement (?) disponible uniquement en anglais )
Aussi je vous joins une autre étude en Français réalisée par d’autres specialistes .
J’en ai surpris une , étrangement calme, sur mes escaliers et les photos jointes sont assez précises. Protégeons la ! De plus Elle mange moustiques araignées etc ..
Le coin des curieux :
Son particularisme : une adhésion des pattes exceptionnelle. “CE sont les forces de van der Waals – forces électriques de faible intensité (de l’ordre de 10 nN, soit 0,01 µN) et de très courte portée – aux sites de contact entre l’extrémité des soies de ses pattes et le substrat (sol) , qui rendent cette adhésion possible.”
“CE sont les forces de van der Waals – forces électriques de faible intensité (de l’ordre de 10 nN, soit 0,01 µN) et de très courte portée – aux sites de contact entre l’extrémité des soies de ses pattes et le substrat (sol) , qui rendent cette adhésion possible.”
La saison bat son plein . De nombreuses “palmes” silllonnent nos côtes et l’observation de nos fonds s’accroît tous les jours , après la découverte du poisson Perroquet , commentée dans notre dernier mail .
Dernièrement nous vous avons donné de trés bonnes nouvelles de ” notre” petite nacre épineuse ( pinna rudis ) devenue un peu… notre emblème
2 NOUVELLES NACRES ont été répertoriées en quelques jours dans notre région du Cap Corse .
Merci à l’observation redoutable des 2 jeunes filles “inventrices ” .Julie Audras et Alyse Bukala qui font partie des familles d’Orso et de Bernard, membres de PMCC . Elles sont à bonne école !
Voici les photos ( prises et aimablement transmises par Bernard Fontan ) :
Nous sommes en phase de contrôle mais il apparaît qu’elles sont de la même espèce que la premiére cad Epineuse
Vont elles remplacer la grande nacre ( pinna nobilis ) complètement disparue de nos côtes ?.Espérons que non !!!
Mais c’est une preuve supplémentaire de la bonne santé de nos eaux et de nos fonds que nous devons continuer à surveiller et protéger !
Nous transmettons au parc marin ces nouvelles encourageantes …
Eloignons nous un peu de nos eaux méditerranéennes, et partons en Asie pour découvrir 2 vidéos trés originales sur 1 poisson de la même famille que le fameux énorme poisson chat Silure (max 3 m) qui fréquente les eaux douces, entre autres, de nos rivières et fleuves * .
C’est un autre silure le Poisson-chat rayé MAIS qui vit en mer ! du côté des mers indonésiennes (attention malgré tout; ce poisson se répand en méditerranée orientale et a été officiellement déjà recensé en Israël .)
Ce poisson ( max 35 cm ) vit en groupe tant qu’il n’est pas adulte et vous constaterez dans les vidéos jointes que pour se protéger il sait se faire très gros en se réunissant d’une façon trés belle .. De plus il n’est pas aussi inoffensif que l’on peut croire ;;;;
POUR INFO
Tant que ces poissons ne sont pas pleinement développés et n’ont pas acquis toutes leurs capacités ils se protègent en nageant en groupes denses.
Semblable à d’autres poissons-chats, cette espèce a quatre paires de barbillons sur les mâchoires supérieure et inférieure. Cependant, dans leurs nageoires pectorales et dorsales, les poissons ont une colonne vertébrale très venimeuse et parfois mortelle.
Ces animaux aquatiques semblent se relayer lorsqu’ils se déplacent, plongeant vers le bas avant de réapparaître en haut pour répéter le cycle
Merci à Jacqueline qui nous a transmis la 1 ere de ces 2 vidéos que ceux qui sont inscrits dans notre groupe privé FACEBOOK :” Protection Marine Capi Corsu (PMCC )” : ont pu déjà admirer .
et encore une fois que ceux qui connaissent déjà …nous excusent VIDEOS MONTRANT le ballet très original réalisé par ces poissons
A la fin de chacune de ses 2 vidéos vous pourrez en prolongeant sa lecture en admirer d’autres ..
Vous en avez certainemen tous déjà entendu parler de façon négative. Elle sévit principalement , dans des contrées lointaines . mais sommes nous à l’abri ?
Elle recouvre la mer éponyme dans les zones Mexique/Floride mais aussi au japon et même en Bretagne. Compte tenu du réchauffement ( et de NOS rejets ..) les “prairies” de cette algue se développent à très grande échelle, mais pas encore en Méditerranée !
Certains y ont trouvé une opportunité économique : alors danger ou opportunité ?
B ) Invasivité
Vous savez sûrement que cette algue flottante est
* trés toxique pour l’homme
* dangereusement invasive .. mais peu de chance encore de les voir apparaître près du cap corse car il lui faut apparement des eaux trés calmes ….ou plutôt en lagunes ou fond des golfes ou mangroves ..mais attention nous ne sommes pas à l’abri d’ accidents liés aux rejets de navires, aux aquariums etc ….qui peuvent nous l’envoyer …Bientôt
NON NON ci-aprés ce n’est pas l’île Capense dans 100 ans …!!
C ) Toxicité et puanteur :grand danger pour le tourisme ( et les autochtones! )
« Quand elles atteignent la plage, ces algues se putréfient et dégagent une réelle puanteur , qui est pour les habitants une catastrophe pestilentielle ….
De plus elles relâchent des gaz toxiques, absorbent l’oxygène de l’eau, et étouffent les fonds et les récifs coralliens.
Un catastrophe annoncée ? :
D ) mais aussi une Utilité :un cadeau de la nature ?
La sargasse est originaire de zones riches en nutriments et proches des côtes américaines, en particulier du golfe du Mexique. Les courants la transportent autour de la péninsule de Floride, où elle est captée par le Gulf Stream remontant vers le nord, avant d’aboutir dans la mer des Sargasses. L’océanographe Sylvia Earle a lancé, avec d’autres, un projet consistant à faire de la mer des Sargasses la première aire marine protégée en haute mer. Elle compare ces algues à une forêt tropicale dorée. Une métaphore pertinente car les algues forment une sorte de canopée à la surface de l’eau.
et une nouvelle économie ? : médicaments , papier, bière, semelles de chaussures, charbon-actif ou biocarburant sont déjà des applications . Certaines espèces sont prometteuses pour le traitement des eaux et la fixation des métaux lourds.
La farine de Sargasse a été utilisée comme complément alimentaire pour les poules pondeuses ou les moutons. Elles sont parfois valorisées sous forme d’engrais naturels ou pour la production énergétique (dégagement de biogaz)
Pourquoi en ce début d’année ne pas recommencer notre série Richesses de nos fondsavec un nouvel animal trés curieux , encore trés trés rare (? ) , vu récemment dans les eaux du cap corse devant centuri très prés de la côte !!!
Son nom commun est LE LIÈVRE DE MER (qui ne lui ressemble QUE par ses oreilles et pas par sa vitesse)
Les “inventeurs” de cette DECOUVERTE sont des sympathisants de PMCC Jacques et Laurence vivant à l’année au cap corse et vivant ,aussi, sur et sous l’eau …trés souvent .
Ils ont repéré cet automne tout près des rochers un Lièvre de Mer assez grand ( 30 cm ) facilement reconnaissable pour ceux qui le connaissent par sa nage particulière ONDULEE et TRES LENTE et donc aussi par ses oreilles ( qui n’en sont pas d’ailleurs .. ce sont des tentacules !!! ) . Nos nageurs n’ont pas pu prendre de photo mais parfaitement reconnu et on peut leur faire confiance .
Pour les photos nous demandons à tous de s’y mettre .
Ce repérage est d’autant plus remarquable que jamais à notre connaissance il n’aurait encore été vu dans la Méditerranée Occidentale et sa 1ere apparition “officielle” en corse a été faite en 2020 !! mais nous ne connaissons pas encore la variété d’Aplysia ( elles sont nombreuses ) repérée et c’est à vérifier pour ceux qui pratiquent la plongée ou le snorkeling ( nage avec tuba )
Caratéristiques :
* Cette “aplysie” fait partie de la famille des gastéropodes et non des nudibranches déjà vues au cap ( dont la nage de la limace de mer est très ressemblante( cf * .)
* Il existerait 51 variétés d’aplysias !!!!
* Elle peut mesurer jusqu’à 70 cm !!
* C’est un hermaphrodite successif mais qui peut pratiquer .” .l’accouplement collectif” (voir en fin de mail ) *
* Elle vit principalement aux Caraïbes , en mer Rouge et en méditerranée orientale ( une variété en
atlantique )
* Elle n’est pas encore en danger plus exactement l’UICN nous a précisé : non étudiée . Mais sa supposée rareté + sa fragilité naturelle + sa lenteur + son absence de carapace en font une cible “privilégiée” . MAIS DAME NATURE A DES RESSOURCES : iNCROYABLES !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Armes de défense trés sophistiquées chez les Aplysies
En effet elles repoussent ses agresseurs grâce à un jet d’encre plus élaboré que chez les calmars ou les pieuvres. En plus d’une encre pourpre servant de leurre, une deuxième glande sécrète un liquide visqueux nommé opaline. Cette sécrétion simule une nourriture détournant les prédateurs, telle une langouste, de leur proie. De plus, ce mélange riche en acides aminés perturbe les organes olfactifs (ici les antennes) des crustacés. D’où le nom de pisse-vinaigre dont est parfois baptisé l’animal,
* Tout le monde connaît ou a déjà vu le nudibranche appelé “danseuse espagnole” ) :
* Carré blanc : En plus d’être hermaphrodite Le lièvre de mer est aussi un animal coquin. : Pendant les accouplements, il est successivement mâle ou femelle. Ensuite, quand d’autres aplysies “voient” le spectacle, elles s’y joignent “gaiement”, ce qui conduit à des accouplements collectifs pouvant rassembler un grand nombre d’individus hermaphrodites mais un accouplement ordonné ! à l’exception du premier de la file ( femelle uniquement ! ) et du dernier de la file (mâle uniquement !!!!!!!! ).
Merci de ne pas tirer de conclusions hâtives
ici une dizaine d’ aplysias à première vue ..en “mode” …reproduction
TRÈS IMPORTANT A VOUS TOUS , NAVIGANTS , NAGEURS, PROMENEURS :
Voici 2 nouvelles décisions préfectorales prises en 2021 qui vont nous impacter directement ainsi que nos fonds et la navigation au Cap Corse.1 ) Protection du Balbuzard pêcheur au sein du PNMCCA (Parc Naturel Marin du Cap Corse et de l’Agriate)
Comme nous l’avions annoncé , la navigation, le mouillage , la pêche ,la nage (et la marche et le stationnement sur terre ) sont officiellement interdits du 1er marsau 14 août2022 dans de nouvelles zones maritimes appelées Zones de quiétude en raison de la présence à cette période de nids avec des nouveaux nés de Balbuzard pêcheur.
Un arrêté inter-préfectoral a été promulgué en JUILLET 2021 à ce sujet pour 5 très petites zones , maritimes ..et terrestres collées aux côtes du Cap Corse dont la surface occupe à peu prés un carré de 250 m de côté.:* Barettalli : Giottani* Centuri : Capu biancu * Ersa : Corno di becco* Ersa : Tollare * Palasca :Acciolu
Attention ces zones ne sont pas matérialisées sur l’eau ! Nous vous joignons une carte de ces zones avec les coordonnées GPS qui figurent sur l’arrêté .
RESPECTONS donc ces zones de quiétude soumises à des contrôles effectués sous l’égide du PNMCCA en mer et de la commune sur terre pour assurer le respect de l’interdiction totale d’activité dans les secteurs concernés( liste des amendes jointe ! )
2 ) Protection des posidonies et fonds marins
Suite à des études , entre autres, du PNMCCA sur la destruction des posidonies dûe aux ancrages et à leurs chaînes , le mouillage des navires de 24 m et plus sur les côtes du Cap Corse et de l’AGRIATE doit depuis 2021 s’effectuer en dehors des prairies de posidonies dans des zones définies par un arrêté préfectoral ( les cartes avec la ligne rouge d’interdiction sont dans l’arrêté joint) .
Les 5 zones réglementées sont :
* Erbalunga
* Plage de Saleccia
* Plage du Lotu
* Centuri
* Barcaggio
Nous en profitons pour rappeler des règles basiques pour les mouillages des bateaux plus petits le long des côtes ou au fond de nos baies à faible profondeur ( avec l’aide ,si possible , d’un “lamaneur” …amateur posté à l’avant de votre bateau .!… )
il faut :
A ) Chercher les zones sableuses claires , si présentes , pour y larguer l’ancre.
B ) Relever la chaîne et l’ancre SANS LES RAMENER vers le bateau mais en avançant au
moteur très doucement . …pour éviter le chalutage ..
C ) Remonter progressivement la chaîne jusqu’à l’aplomb de l’ancre . .