Notre Réserve naturelle des iles du Cap Corse nous réserve des surprises …
Voici une petite digression de nos activités marines concernant un animal terrestre de nos côtes .
Il est assez répandu, peut-être mal connu, mais surtout il possède une particularité exceptionnelle avec ses pattes munies de lamelles à base de kératine adhésives grace à une force ELECTRIQUE !!!!!!!! trés faible il est vrai ( cf le coin des curieux ) .
De trés nombreuses RECHERCHES existent sur ce phénomène ” l’adhérence” du gecko ….
Cet animal appartient à la famille des geckos ( Il existe plus de 2000 espèces de geckos dans le monde ) et LE NOTRE SE NOMME LA TARENTE DE MAURITANIE . Nous la voyons tous courir ou s’arrêter sur nos murs la tête à l’envers ….
C’est un gecko commun dans le Cap Corse. Il est présent dans l’île depuis l’Antiquité (ou le Néolithique); 8 000 ans tout au plus, c’est donc un “nouveau venu” par rapport à bien d’autres reptiles ou amphibiens présents sur le bloc corso sarde depuis des millions d’années.
Mr Michel Delaugerre ( récent “ex” du conservatoire du littoral du cap corse , pour ceux qui le connaissent , a réalisé 2 études tres poussées sur cet animal dont celle de 2015 sur la présence de 2 espéces voisines de TARENTE sur la GIRAGLIA ( études ci-jointes , malheureusement (?) disponible uniquement en anglais )
Aussi je vous joins une autre étude en Français réalisée par d’autres specialistes .
J’en ai surpris une , étrangement calme, sur mes escaliers et les photos jointes sont assez précises. Protégeons la ! De plus Elle mange moustiques araignées etc ..
Le coin des curieux :
Son particularisme : une adhésion des pattes exceptionnelle. “CE sont les forces de van der Waals – forces électriques de faible intensité (de l’ordre de 10 nN, soit 0,01 µN) et de très courte portée – aux sites de contact entre l’extrémité des soies de ses pattes et le substrat (sol) , qui rendent cette adhésion possible.”
“CE sont les forces de van der Waals – forces électriques de faible intensité (de l’ordre de 10 nN, soit 0,01 µN) et de très courte portée – aux sites de contact entre l’extrémité des soies de ses pattes et le substrat (sol) , qui rendent cette adhésion possible.”
ETUDE EN FRANCAIS expliquant ce phénomène
ps://sfecologie.org/regard/r52-alain-thiery-et-cecile-breton/
A bientôt